
du Christ-Roi
En 1957 elle est nommée pour le Congo belge à la nouvelle mission de Kaniama ouverte en 1956, elle y travaillera comme infirmière à l’Hôpital et comme enseignante au primaire. En 1958, elle fait sa profession perpétuelle à Muene-Ditu sous la présidence de Mgr Georges Kettel c.i.c.m., évêque de Kabinda. En 1961, elle doit revenir au pays pour soins médicaux, ayant contacté la tuberculose au contact des malades de l'Hôpital. Sa longue convalescence commencée au sanatorium de Gaspé en 1962, puis transférée à Montréal pour s'achever à Gaspé en 1964. Cette épreuve aiguisera sa patience et la fermeté de sa volonté pour revenir en santé et retourner à la Mission.
En 1967, S. Suzette Falardeau est nommée cette fois pour l'Ouest canadien: d'abord à Anaham où elle est nommée supérieure locale et travaille comme infirmière auprès de la population amérindienne, elle travaille aussi à Anahim Lake, puis à Vancouver jusqu'en 1972. Elle est déléguée au Chapitre général de1972 et retourne à Anahim Lake toujours comme supérieure locale et infirmière. Elle y fera bien des prouesses dans les routes des montagnes Rocheuses pour secourir les femmes en travail, ou les accidentés sur les Réserves.
En juin 1983, elle quitte Anahim, pour un bon congé à la Maison-Mère de Laval, puis elle entreprend en août une année d’études doctrinales à Spokane (USA) où elle est pensionnaire. En 1984, elle est nommée pour Vancouver et reviendra à Chomedey comme troisième infirmière à la Maison-Mère et pour prendre soin de S. Imelda Loubert qui est paralysée et hospitalisée à l'Infirmerie intercommunautaire. En septembre 1985 elle reçoit obédience pour Haïti où elle travaillera comme infirmière à Bainet. Elle prend son congé régulier au Canada en mars 1989; elle sera alors transférée de la province d’Haïti à la province Sacré-Coeur du Canada et, en 1990, est nommée assistante et secrétaire provinciale à Ottawa.
Une nouvelle mission s'ouvre en 1992 en Afrique Centrale au Tchad à Béré. S. Suzette reçoit obédience pour Béré et est nommée supérieure locale le 10 octobre 1992. Elle part d'abord seule pour prendre contact et s'initier au travail qui se fait déjà sur place afin de prendre la relève d'une communauté canadienne les SS. de St-Joseph qui n'a plus de sujets pour continuer cette mission. S. Suzette, étant infirmière accoucheuse est la personne toute indiquée pour reprendre la direction et la responsabilité du Centre de Santé pour la formation et l'approvisionnement des Matrones qui assurent le service médical dans les différents villages de la région de Béré. Deux compagnes SS. Lucille Bourque et Françoise Colon la rejoindront en cours de 1993 pour les services social et pastoral. Plus tard une école primaire pour les filles prendra naissance ainsi qu'un foyer pour la formation des mamans et jeunes filles ainsi qu'un service de bibliothèque pour ce village.
Pendant son séjour de 16 ans au Tchad elle aura l'occasion de revenir plusieurs fois au Canada pour représenter le Tchad aux Chapitres généraux et Conseils de Province et prendre un congé ou soins médicaux. Elle y a beaucoup et bien travaillé pour le peuple gardant toujours l’espoir qu'une seconde maison y soit fondée mais la rareté du personnel n'a pu combler son attente. C'est en avril 2008, qu'à regret, elle quitte définitivement le Tchad, sa santé ne pouvant plus tenir.
En novembre 2008, elle est nommée supérieure provinciale du Canada pour un premier mandat et en septembre 2013 son mandat étant achevé, pour sa 80e année, on lui fait le cadeau d'une Année Sabbatique à St-Élie d'Orford.
En août 2014, une « nouvelle mission » se présente à elle: lors d'une promenade avec deux compagnes, sur la route, elle tombe, frappée d'un infarctus, hospitalisation, paralysie, elle est incapable de se déplacer. Sa vie de missionnaire active va désormais prendre une nouvelle orientation. Cependant, elle ne se laisse pas abattre et après deux mois d'hospitalisation et grâce aux bons et habiles soins de professionnels en physiothérapie, elle réapprend patiemment à marcher et revient à la maison.
En fin d’octobre 2020 elle est hospitalisée d’urgence, c’est grave. C’est l’heure de la grande Rencontre avec le divin Maître. Dans la nuit du 28 octobre 2020¸ jour anniversaire de la fondation de notre congrégation missionnaire 2028 octobre; elle rend sa belle âme missionnaire à Son Seigneur. Elle était âgée de 87 ans et deux mois dont 65 ans de profession religieuse.
La célébration de ses funérailles dans la chapelle du Christ-Roi de la Maison-Mère de Chomedey présidée par Le Père Guy Lamoureux, p.m.é. a eu lieu le 04 novembre 2020 suivie de la mise en terre au Cimetière Notre-Dame-de-Neiges de Montréal.
En l’accueillant dans son Royaume Jésus lui a dit : « J’étais malade et tu m’as soigné; tout ce que tu as fait aux plus petits de mes frères, c’est à moi que tu l’as fait ». Matt, 25
Merci, Soeur Suzette pour ta disponibilité à servir tes frères et soeurs dans le besoin. Tu peux te reposer et jouir de la récompense d’une vie bien remplie au service du Christ-Roi.
L'Institut religieux a été fondé le 28 octobre 1928 à Gaspé, au Québec, par Mère Marie du Sacré-Cœur (née Soeur Frédérica Giroux) et sa sœur, Soeur Antoinette Giroux, sous la bénédiction de Monseigneur François Xavier Ross, premier évêque de la région. Cette congrégation, qui est de droit pontifical, est dédiée à la mission et s'engage dans l'accomplissement de la vocation évangélique dans des zones diverses à travers le monde.
Les Soeurs Missionnaires du Christ-Roi sont situées à Montréal où se trouve la maison mère, ainsi qu'à Ottawa, en Ontario. Aujourd'hui, la congrégation compte vingt-sept maisons dans huit pays, incluant le Japon, la République Démocratique du Congo, Haïti, le Bénin, la Côte d'Ivoire, les Philippines et la Corée du Sud, témoignant de son engagement international.
Vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus sur notre mission ? Nous serons ravies de vous entendre
Notre maison mère est localiée à Laval, Canada, vous pouvez nous joindre par téléphone et par email.