Décès de Soeur Marcelle Provencal

Sa Vie missionnaire… Soeur Marcelle Provençal avait déjà une longue expérience dans l’enseignement lorsqu’elle entra à Gaspé en 1950. Après sa première profession en 1953, elle est nommée pour Anaham dans l’Ouest canadien chez les Amérindiens et travaillera comme gardienne de nuit à l’hôpital. Puis, elle ira à Moncton, chargée de la formation des postulantes.

En 1956, elle remplira la fonction de Maîtresse du Noviciat avec beaucoup de soin, d’amour et de dévouement et cela pendant sept ans. En 1962, elle fait son Troisième An de formation à Chomedey sous la direction de Mère Fondatrice et en 1963, elle est nommée supérieure locale, chargée de la maison de pension des jeunes filles Indiennes à Vancouver

De 1964 à 1967, S. Marcelle se rendra à Chemainus, B.C. et ensuite à Longlac en Ontario pour y enseigner. Au cours du Chapitre général de 1967, elle est nommée secrétaire et économe générale, jusqu’en 1972. Par la suite, elle retourne à Vancouver pour y assumer les charges d’assistante provinciale et de responsable de formation et en 1976, elle est nommée supérieure de la province du Canada-Ouest pour deux mandats. En 1982, toujours à Vancouver, elle continue son service en aidant à la Résidence Mgr Duke pour la tenue des livres, la surveillance de la résidence et la catéchèse. De 1995 à 1999, elle fera de la catéchèse à la paroisse St-Jude de Vancouver.

Le 12 décembre 2000, ce sera le retour à la Maison-Mère pour repos et soins médicaux et en 2010, elle est admise à l’infirmerie tout en étant chargée de l'apostolat de la prière.

Oui, Soeur Marcelle, par sa grande disponibilité, a bien fait le tour du jardin de son Époux! Ses supérieures n’ont pas hésité à la déplacer d’un lieu à un autre quand le besoin se faisait sentir. L’institutrice et la catéchète, l’apôtre était disponible… elle faisait sa petite valise et partait avec un sourire, en vraie missionnaire.

Soeur Marcelle a vécu sa vie religieuse avec beaucoup de fidélité dans les petites choses, elle était une personne très humble et discrète dans son service. Elle était une compagne agréable pour toutes, une perle précieuse qui donnait beaucoup d’amour et en recevait beaucoup en retour. Elle était heureuse partout où on lui demandait d’aller, en s’adaptant facilement aux circonstances et sachant s’arranger avec presque rien.

Ses dernières années passées dans sa chambre de l’infirmerie, elle les a vécues dans le silence, la prière et l’acceptation de sa situation de malade. Et depuis bien longtemps, elle a désiré et attendu « Son heure» de rencontrer Celui qu'elle a aimé et servi avec amour et ferveur pendant de longues années. Après soixante-et-un ans de profession religieuse, elle s'éteint tout doucement le 6 janvier 2015, comme la lampe qui a consommé toute son huile en répandant lumière et chaleur autour d'elle.

Merci à toi, soeur Marcelle d’avoir été celle que tu es !